Présentation de Warmachine (Narratif)

Voici un article écrit par Aspha à propos de Warmachine en mode non compétitif, un grand merci à lui !


Bonjour à tous. Aujourd’hui on va parler de jeu narratif à Warmachine. Et là vous allez me dire, mais quoi ? Warmachine c’est un jeu compétitif, où il faut faire la meilleur liste possible, la plus optimisée et jouer sur des scénarios avec des grosses zones partout !

Et bien certes c’est la façon de jouer la plus répandue aujourd’hui en France, en tout cas en boutique et club pour sa simplicité de mise en place. Mais fort heureusement Warmachine ce n’est pas que ça. Pour ceux qui seraient intéressé par le jeu en tournoi, je vous invite à lire l’article de Tza qui est bien, bien, bien meilleur que moi pour en parler.

Mais oui, contrairement à ce qu’on entend régulièrement il est possible de jouer narratif/fluff/casual à warmachine. Je vais séparer un peu le jeu casual qui pour moi est différent du jeu narratif dans le fait que le jeu casual peut très bien être jouer en SR, avec des listes moins optimisées que la énième liste Cryx double bane cav’ que l’on croise régulièrement en tournoi.

 

Le but d’une partie narrative est plus de se focaliser sur une histoire que sur une partie ou on doit marquer 5CP pour gagner. Personnellement c’est ce qui m’a toujours attiré dans le jeu de figurine c’est cette capacité à mettre en scène une histoire sur la table tout en ayant un aspect très ludique du jeu en lui même. C’est, plutôt que de se dire, ben ce soir je vais affronter la liste Fyanna2 version JVM 2017, variante 6 shredders avec mon build Denny1 Ghost Fleet, ce soir mon armée d’Iron Fang menée par le Supreme Kommandant Irusk va tenter de prendre le contrôle d’un poste d’artillerie lourde du cygnar défendu par Major Brisbane et ses Gravediggers.

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Quelles sont les façons de jouer narratif dans Warmachine/Hordes?

 

La première chose, c’est de trouver un adversaire. En effet, il va forcément y avoir de la frustration si les deux joueurs ne recherchent pas la même chose.

Ensuite, le scénario ! C’est en effet par ce biais là que l’histoire va pouvoir être racontée. En effet la construction de liste aujourd’hui à Warmachine et Hordes est somme tout assez “narrative” dans le sens où le choix du Thème utilisé va fortement influer sur la liste en elle-même et sur le visuel de l’armée. Vous voulez jouer une armée de MoW, jouez la Force Thématique MoW, vous voulez jouer des Chevaliers Exemplar, la force Exemplar Interdiction est faite pour vous etc… Chaque armée possède 4-5 forces thématiques (sauf les “petites” factions, Grymkin, Convergence de Cyriss et bientôt Crucible Guard) qui permettront d’avoir une armée thématique sympa. Bien entendu, rien n’empêche de jouer sans ces thèmes et de faire son propre mix d’unités.

Personnellement je ne conseille pas de jouer à la clock ce qui donne une pression  en plus qui ne permet pas trop de profiter de la partie mais ça peut être aussi un moyen de donner du piment à une partie.


Les scénarios

Pour en revenir aux scénario. Il existe de nombreux scénario à Warmachine et Hordes. Il y a tout d’abord les scénarios du livre de règle (on les oublie souvent mais ils sont pas si mal que ça et parfois assez amusants). Mais ils restent assez peu immersifs et ressemblent souvent aux scénarios du Steam Roller (voir en sont d’anciens) mais d’autres sont plus originaux, notamment Outflank ou Seek & Destroy.

Un bon moyen de rendre ces scénarios plus immersifs peut être par le terrain sur la table. En effet on voit souvent les tables de Warmachine comme une succession de petit décors éparpillés sur la table sans réellement former un paysage cohérent. Placer un terrain cohérent sur la table permet de rendre une partie bien plus immersive sans trop compliquer les choses, surtout que les règles de décors dans Warmachine sont très permissives à ce niveau là et gèrent assez bien les décors complexes. Il faut juste bien se mettre d’accord avec son adversaire avant la partie. C’est ce qui va faire qu’une scénario de type Close Quarter peut se transformer en combat pour le contrôle de deux points névralgiques d’un temple Orgoth ou d’un village.

Une autre excellente source de scénarios narratifs sont les Ligues. En effet, chaque année PP édite plusieurs ligues narratives, disponibles gratuitement sur leur site web à cette adresse: http://privateerpress.com/organized-playCes ligues contiennent plusieurs scénarios narratifs avec souvent même des décors spéciaux qui thématisent grandement les tables.

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De plus depuis Septembre 2017, le magazine édité par PP, No Quarter Prime, contient également 3-4 scénarios narratifs dans chaque numéro ! Un de ces scénario est un scénario se jouant dans un lieu emblématique d’Immoren de l’Ouest avec très souvent un décors spécial. Il y a également au moins 3 scénarios associés au Force Book contenu dans le numéro et ont également une table de décors spécifique à la faction à l’honneur dans le magazine (par exemple des décors vaudous dans le numéro 3 sur la Congrégation Blindwater). Ce qu’il fait qu’il y a aujourd’hui une grande source de scénarios pour Warmachine et Hordes en dehors du Steam Roller. Malheureusement toutes ces sources sont en anglais. reste à espérer que la nouvelle politique de Victoria Games les pousses à traduire les scénarios. A voir si la communauté peut les traduire également.

De plus (parce que ce n’est pas fini), certains scénarios sont spécialement faits pour être joués à la suite d’une partie de Company of Iron, le jeu d’escarmouche narratif édité par PP dans l’univers des Royaumes d’Aciers (et dont je vais parler plus bas dans cet article), dont le résultat influe sur la partie suivante comme une mini-campagne en deux temps.


Unbound

Une autre façon de jouer des parties plus narrative est de jouer à des formats alternatifs.

Unbound est l’équivalent d’Apocalypse à Warmachine. Ce format est fait pour jouer de grandes armées. Il y a plusieurs changement de règles par rapport à Warmachine et Hordes. Le plus important est la notion de détachement. En effet au moment de faire sa liste on choisit 2+ détachements de 50pts dirigés par un Warcaster/Warlock. Lors de la partie chaque joueur active alternativement un détachement chacun (la caster, son BG et toutes les unités/solos/BE associés au détachement). Ce format n’est vraiment pas compétitif de part sa nature et peut être assez long à jouer (je l’ai testé, il nous a fallu 5h pour jouer une partie de 200pts, 4 casters) mais est vraiment marrant et donne souvent des scènes épiques.

Company of Iron

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Déjà mentionné plus haut, Company of Iron est un jeu d’escarmouche se jouant avec les profils de Warmachine. Pour le coup les règles, bien que très proches de Warmachine ne sont pas identiques pour autant. La principale différence étant que dans company of Iron, chaque joueur active alternativement ses figurines individuellement. De plus chaque joueur dispose d’une main de cartes qu’il peut utiliser durant son tour pour gagner tout un tas de bonus (un boost sur un jet de dé, une relance ou encore des bonus plus large comme pathfinder sur une unité ou encore Unyielding sur sa Company etc…) Pour le coup le jeu est assumé par PP comme étant un jeu narratif et vous trouverez tout un tas de scénario dans les No Quarter Prime ainsi que dans les dernières ligues narratives (Rotten Bounty et Fest of the Fallen). La partie en elle-même se joue avec une dizaine de figurine dans chaque camp et dure environ une heure lorsque les deux joueurs connaissent les règles.